Démocratie vs. "Big Science", ou la bureaucratisation de la physique nucléaire en Suisse

 Compte rendu de GRINEVALD Jacques et al., La quadrature du CERN, Lausanne, Editions d’en bas, 1984, p. 186.

À l’heure actuelle la technologie du synchrotron est utilisée pour déchiffrer des rouleaux de papyrus carbonisés dans une explosion volcanique vieux de deux mille ans.[1] La technologie qui découle du CERN contribue parfois aux innovations décidément uniques. Il est alors clair qu’il va de même pour tout outil militaire sortant de ce processus. Cependant on voit aussi que son utilisation légitime ou illégitime, par la raison d’Etat, ne peut pas dépendre du scientifique particulier – que ce soit William Petty, pour avoir inventé les statistiques qui ont mené à tant d’abus en Chine pendant la famine du grand bond (1958-62), ou Charles Darwin, pour avoir introduit le concept de lois de sélection dans le struggle for survival Malthusien (également utilisé par Lyell ou De Candolle), qui a cheminé jusque dans le Protocol Wannsee établi pour la « solution finale » nazie.[2] Peut-on néanmoins défendre qu’il serait mieux d’abandonner un champs de recherche pour le bien de l’humanité ? La quadrature du CERN, rédigé par des activistes anti-CERN, répondrait fermement « oui ».

Le titre de ce livre particulier évoque la fameuse énigme de transformer un cercle en un carré, manifestement insoluble selon le théorème de Lindemann-Weierstrass perfectionné par ce dernier en 1885, mais auquel on cherchait une réponse depuis Platon qui ignorait ou niait l’irrationnalité du nombre π. Selon les auteurs, le CERN serait alors une contradiction en soi qu’il faut démanteler, en commençant par le mythe fondateur – que le CERN opérerait de manière cent-pourcent démilitarisée et dépolitisée.

Le premier chapitre s’attaque à ce mythe en montrant avec plusieurs exemples que le CERN contribue aux applications de technologies – nucléaires, aimants, radio, mesures de ses effets – et pas seulement à la recherche fondamentale, et qu’il serait en co-construction des armes à faisceaux dirigés. Le deuxième chapitre remet cette recherche dans son contexte historique – celui de la fondation, du discours, du paradigme, de la reconstruction d’après-guerre et des nouvelles préoccupations de la guerre froide. Tandis que le troisième chapitre remet en cause le paradigme dit « atomiste » et le concept même de recherche fondamentale ou de l’élémentarité de la matière étudiée au CERN. En suite (ch. 4) est relevé le manque de démocratie dans l’organisation qui est à l’origine des problèmes environnementaux, économiques et sociaux produits par l’ignorance incompétente des technocrates, peinant à se représenter les différents enjeux dans toute leur complexité. La hiérarchie entre physiciens déterminant la direction de la recherche est aussi mise en évidence et la question de leur propre ressentiment envers le projet ou sinon leurs illusions. En cinquième lieu le livre examine le rapport entre la science au CERN et la technologie, notamment ce qu’on appelle en anglais « spill-over effects », des effets sur la société environnante ou d’autres secteurs de l’économie. Pour les gouvernements le CERN n’aurait qu’un but technologique – d’autant plus puisque la physique se trouverait dans une impasse (voir ch. 3) et qu’elle ne serait pas utile pour l’humanité dans la forme du « modèle scientifique américain » (p. 129). Cette critique est approfondie au sixième chapitre, revendiquant la reconversion du CERN, car il faudrait canaliser nos ressources dans quelque chose de mieux. Au septième chapitre un programme de réforme est esquissé.

À la page 158 une carricature de 1979 est imprimée avec un scientifique qui chante « L’antimatière existe » et une famille aux traits asiatiques en train de crever de faim – un demandant « ça se mange ? », pendant que des bombes sont lâchées par des avions dans l’arrière-plan et que les croix tombales s’alignent à l’arrière, faisant allusion à la deuxième guerre d'Indochine.

Ce livre essaye en quelque sorte de montrer le lien entre le physicien du CERN et la dévastation faite par l’arsenal de guerre occidental. La conclusion des auteurs est que la science devient complice et il va falloir la purifier. Mais on pourrait aussi prendre un autre point de vue : malgré le peu de bombardements occidentaux, le Cambodge avait subi la famine anthropogène et la violence de masse – beaucoup de raisons tangibles et immédiates peuvent faire sortir la guerre d’un discours de réprobation moralisante abstrait. Je me demande si derrière l’attitude pacifiste il ne se cacherait pas un cynisme qui ne saurait confronter la réalité sur le terrain ? Qui dira aux Cambodgiens qu’il n’aurait dans aucun cas été justifié de se battre pour eux afin d’en finir plus vite avec le régime des Khmers rouges (1975-79) ?[3]

Cela porte peu d’importance pour le début de l'histoire du CERN, car les Suisses, se trouvant réconforté par leur politique de neutralité, partageaient l’ambition d’établir le CERN (1949-52) sans jamais s’intéresser à la guerre en cours en Corée (1950-3), pour laquelle il a été possible pour les Nations Unies d’organiser un engagement, parce que l’URSS interrompait son opposition aux engagements, qui comptait 88 vétos de 1946-59, par un boycott protestant la non-reconnaissance de la Chine Maoïste.[4]

Selon les auteurs, le CERN aurait pour but l’innovation militaire. Je trouve cepandant plus juste de dire que les spill-over effects particuliers produits par le CERN sont en majeure partie des conséquences non-intentionnées mais que la principale motivation reste le « scientisme » illusoire, identifié par les auteurs comme la persuasion que de promouvoir la physique amènera à la compréhension complète de la nature, bien qu’il n’est pas faux de dire, dans l’autre sens, que les dirigeants prennent compte a posteriori des spill-over effects sur l'économie (etc.) pour évaluer l’utilité du CERN.

Les facettes de ce scientisme (défini différemment selon l’auteur) comptent un élément puissant non-relevé dans le livre. Ce que Karl Popper appelle le déterminisme ‘scientifique’[5] prétend quelque chose d’un peu différent. Né grâce au succès de la théorie Newtonienne dont, p. ex., Laplace et Kant stipulaient l’extension sur tous les phénomènes (pas seulement ceux qu’elle explique réellement), ce déterminisme prétend du monde qu’il sera possible de le prédire de manière précise quand on connaitra les conditions initiales des particules élémentaires. C’est pour ça que l’affirmation de l’élémentarité des particules découvertes au tournant du 20e siècle a été si importante pour certains. Si nos théories s’appliquent aux particules véritablement élémentaires, cela leur donnerait une puissance explicative inédite. La prétention que l’art simplificatrice du théoricien pourrait nous révéler la nature de l’univers dans son ensemble continue d’être le rêve pieux de certains, et continuera encore bien après la publication du livre. Pourtant il s’agit d’un exploit d’extrapolation invalide quand on maintient que le vaste océan phénoménologique se constitue de particules qui agissent l’un sur l’autre dans une contrainte mono-axiomatique de cause et effet et que les îles constitueraient l’abri, où on n’aurait pas encore trouvé le mécanisme physique « derrière » les phénomènes observables. Comme souligné dans ce livre, les expériences physiques se font dans des laboratoires éloignés de la vie de tous les jours et ne prennent pas compte du phénomène vivant ou de la météo, et – je propose – le fait que les particules se multiplient dans cet environnement rend de plus en plus intenable le propos du déterminisme ‘scientifique’ (au lieu de présenter une impasse épistémologique, comme le disent les auteurs), dont le but demeure d’établir une vision compréhensive. Car c’est seulement sur des îlots qu’on peut tester l’existence de la loi cause et effet contraignant les particules comme des boules de billard inertes, alors que l’océan, c’est l’ensemble des choses observables quand nous sommes dans l’état conscient.

De mon point de vue la critique la plus forte du livre – avec la critique du réductionnisme mécaniste et celle identifiant plusieurs domaines plus importants dans lesquels il faudrait verser nos impôts plutôt que dans la physique nucléaire – est celle du fonctionnement non-démocratique du CERN et des pouvoirs étendus de son Conseil (y compris l’immunité dont il jouit et l’impuissance des doctorants qu’il dirige à son gré). Le sens de cette critique est justement de montrer qu’il faut que les gens puissent poser des questions, en particulier le personnel travaillant au CERN, et mener la discussion (et, ultimement, participer à la prise de décision ?). Il reste à préciser que bien d’autres institutions au sein de nos démocraties sont plus dictatoriales que démocratiques : les aéroports, les universités, les entreprises, etc. Je peux comprendre comment ce fait peut amener au sentiment que l’état actuel d’aucun d’eux serait tolérable, cependant on aurait pu aller plus loin dans la revendication à plusieurs reprises que le CERN soit aussi démocratique que les Etats membres. Il manque dans le propos du livre les exemples de processus concrets à mettre en application.

Qu’il faut se concentrer sur les solutions aux misères humaines, le point mentionné dans l’insertion au début du paragraphe précédent est tout aussi pertinent que le point que je viens d'aborder, s’agissant de la question d’optimiser le budget pour des fins politiques (surtout que le CERN se voulait apolitique en théorie). Une fois de plus, on peut pointer du doigt les autres organisations dans nos sociétés qui reçoivent beaucoup trop d’argent, comme la NASA et consort dans l’aérospatial, ou le sport ou (certaines formes de) l’art, etc., faisant du CERN un exemple moins évident de gaspillage de ressources.

À aucune jonction ce livre se lit comme un Dürrenmatt, même s’il essaye de produire le même effet chez le lecteur, la même désillusion exprimée par Robert Jungk dans la préface, la même horreur qu’évoquent les analogies au goulag et à l’holocauste avec lesquels culmine le crescendo rhétorique moralisant de l’épilogue, mais plutôt comme un manifeste acerbe qui accuse la science. De quoi ? Il faut comprendre que ce n’est pas la science dont tout le monde connait le nom, mais celle d’une civilisation Stalinesque, avec son gigantisme et son Etatisme, sauf que celle-ci se trouverait au nombril de l’Europe occidentale, sur la frontière franco-suisse, dans le pays du Gex et le canton de Genève (où on a voté le projet en référendum tout de même) ; on l’accuse d’être complice dans l’ordre régnant de l’industrialisme (la construction de mauvaises machines), de la dévastation environnementale et sociale (par la compétition sans fin, permettant le « culte de la personnalité », produisant de la « pauvreté de plus en plus crasse »)[6] et dans l’impérialisme armé (construction d’armes apocalyptiques et autres) – c'est du capitalisme (d’Etat) sans le nommer.

Il va de soi que tout ce qui est précapitaliste, comme les communautés autochtones dans le passé lointain ou en voie de disparition, et post-capitaliste – et tous les moyens anticapitalistes, affirmés non-violentes[7], dans leur cas, car teintés du pacifisme Erasmien de l’après-guerre produit par la bombe atomique –, tout cela est merveilleux et peut nous livrer un savoir et des réponses philosophiques auxquels l’entre-deux ne nous permet pas l’accès, d’où le trait fatidique. En schématisant ainsi, on remarque quelle proximité l’idéologie politique a aux conclusions présentées dans le livre (renforcée par l’influence de la schématisation de la science de Thomas Kuhn)[8], elle vient d’une tendance toujours très présente d’emprunter au communisme des éléments idéologiques[9], souvent sans qu’on s’en rende compte, à l’effet qu’à un moment donné le discours devient pseudo-philosophique, selon la terminologie de Karl Popper, car il ne se préoccupe plus de la résolution de problèmes.

Le CERN (cette quadrature du cercle) serait l’incarnation par excellence du scientisme de notre époque, perpétué par les physiciens aveugles et le pouvoir politique à la recherche d’applications pratiques. Je note qu’on est véritablement proche à une critique dissidente qu’on pourrait faire de l’Union soviétique, car le livre présente une critique d’un modèle de civilisation et d’une idéologie fondatrice. La hauteur à laquelle pilotent les abstractions de cet argumentaire fait ressentir le profond détachement entre ce qui est promu – comme la nouvelle science – ou attaqué (en son nom), et les faits terre-à-terre concernant le CERN (en tant qu’institution, lieu, ressource humaine, etc.), analysés dans maintes sections, ne justifiant pas l’attribution d’une place aussi importante au CERN et surtout aussi pernicieuse dans notre cosmologie culturellement construite. Au contraire, bien que la réalité au CERN soit en conflit avec nos préjugés, ce sont les problèmes démontrés être présents au sein (ou en marges) de l’organisation qu’il aurait fallu plus directement qualifier de « contradictions insolubles », non pas la fausse représentation qu’on a de la matière qu’on y étudie.

Je relate cela parce que je veux relever un enjeu supplémentaire à considérer, afin de juxtaposer un argument Pyrrhonien contre l’affirmation que « la science » serait un danger pour le monde. À mon avis les auteurs négligent le rôle positif de la physique et même du scientisme, depuis les débuts de l’athéisme positif, citons le Baron d’Holbach et son Système de la nature,[10] ou encore aujourd’hui, d’avoir pu neutraliser certains aspects pernicieux de la religion dans le monde. Cette histoire aurait dû pointer le rôle positif que le CERN a toujours joué en étant un noyau de « science » et qu’il devrait être capital pour tout programme de réforme digne du nom de remplacer le vide culturel laissé par l’absence d’une institution qui motive des milliers de gens, y compris ceux qui ne croient pas au scientisme, de voir dans l’entreprise de la science un projet positif (p. ex. contre l'empiètement des superstitions du Moyen Âge). On ne devra alors pas s’étonner que la religion prendra de l’ampleur le moment auquel on voudra faire table rase d’une institution représentant un gain pour l’athéisme et qu’on cèdera la place à la « non-violence » des madrasas ou des sectes dits "nouveaux mouvements religieux" promouvant la pseudo-science.[11]

Pour argumenter contre cette position, on peut citer l’exemple de la bio-psychiatrie dont l’effet y compris sa promotion de pseudo-science a été largement négatif, culturellement et scientifiquement, or les institutions psychiatriques opèrent de manière complétement différente du CERN et on peut mesurer les dégâts. Bien que l’idée de la bio-psychiatrie soit dérivée du réductionnisme mécanique (le même que celui du CERN), voulant expliquer et traiter les sentiments, y compris les anormalités à ce niveau et au niveau comportemental, rien que par la biologie neurologique et ses mécanismes, les résultats acceptés et la force explicative de ses théories ridiculise toute comparaison à la physique au CERN.[12]

Le CERN empire et améliore le monde encore aujourd’hui, de sa façon, avec ses désavantages et avantages, et peu de gens ne vont remettre en question ni les atouts ni les détriments de cette institution. Pour que La quadrature du CERN soit d’actualité, on devrait entièrement la réécrire. Mais qui saurait le faire sincèrement, en expliquant leurs priorités et leurs motivations (pacifisme, anarchisme, etc.) ? Les problèmes qui nous concernent sont pragmatiques et non idéologiques, les choses à mettre en avant – qu’on aurait davantage dû mettre en avant dans ce livre, comme la démocratie, la décision collective et, p. ex., l’avis du personnel ou des physiciens eux-mêmes – sont urgentes en soi, pas besoin d’eschatologie métaphysique.

Bibliographie

DILAS-ROCHERIEUX Yolène, Rien n’est à personne : Du communisme au commun retour aux origines, Paris, Vendémiaire, 2020.

GHOSH Arunabh, Making It Count: Statistics and Statecraft in the Early People's Republic of China, Princeton, PUP, 2020.

GREEN Nile, Global Islam: A Very Short Introduction, Oxford, OUP, 2020.

KUHN Thomas, The Structure of Scientific Revolutions, Chicago, UCP, [1962] 2012.

LOCARD Henri, Pourquoi les Khmers rouges, Paris, Vendémiaire, 2016.

O’CONNEL Jeffrey, RUSE Michael, Social Darwinism, Cambridge, CUP, Cambridge Elements, 2021.

PONS Silvio, SERVICE Robert, (ed.), A Dictionary of 20th Century Communism, Princeton, PUP, 2010.

POPPER Karl, The Open Universe: An Argument for Indeterminism From the Postscript of the Logic of Scientific Discovery, London, Routledge, [1988] 2012.

SPEED Ewen, MONCRIEFF Joanna, RAPLEY Mark, De-Medicalizing Misery II: Society, Politcs, and the Mental Health Industry, London, Palgrave Macmillan, 2014.

WHITAKER Robert, Anatomy of an Epidemic: Magic Bullets, Psychiatric Drugs, and the Astonishing Rise of Mental Illness in America, New York, Broadway Books, 2010.

Vidéo

FUTUREMAG – ARTE : « Décrypter des papyrus antiques... calcinés - FUTUREMAG – ARTE », URL : https://youtu.be/PbN4P_NxAqk (consulté le 3.01.2022).



[1] Voir la vidéo d’ARTE : https://youtu.be/PbN4P_NxAqk

[2] Jeffrey O’Connel et Michael Ruse, Social Darwinism, pp. 49-50 ; et cp. Arunabh Ghosh, Making It Count : Statistics and Statecraft in the Early People’s Republic of China, 2020.

[3] Pour ainsi contrecarrer la référence plutôt frêle et obscure à la guerre du Vietnam, page 146. Pour les bombardements, cp. Henri Locard, Pourquoi les Khmers rouges, pp. 75-8.

[4] MASTNY Vojtech, s. v. « United Nations », A Dictionary of 20th Century Communism.

[5] Voire Karl Popper, The Open Universe, pour une critique de cette théorie métaphysique.

[6] P. 170 et p. 163.

[7] P. 170.

[8] Car aussi en stades : assemblage proto-scientifique de données, science normale paradigmatique, science révolutionnaire pendant une crise, conduisant à une nouvelle science normale paradigmatique. Voire Thomas Kuhn, The Structure of Scientific Revolutions.

[9] Voire Dilas-Rocherieux, Rien n’est à personne ; en particulier « Le commun des idéologies », pp. 125-53.

[10] Voire Charles Devellennes, Positive Atheism, 2021.

[11] Dans Nile Green, Global Islam, on peut tracer les causes d’une sorte de renaissance de l’Islam saisissant les régions de l’ancien dar-al-islam après les vagues de sécularisation (de la fin du 19e jusqu’au milieu du 20e siècle). Ça montre le caractère non-linéaire de la religiosité dans l’histoire, c'est-à-dire qu'on ne peut pas prétendre que ses causes suivent un déterminisme qui prétend que la laïcisation de la société se produirait « nécessairement » grâce au dévelopement scientifique de la société.

[12] Voire Robert Whitaker, Anatomy of an Epidemic, 2010, pour une vue d’ensemble ; et David Pilgrim, « The Failure of Modern Psychiatry and Some Prospects of Scientific Progress Offered by Critical Realism » in De-Medicalizing Misery II, pp. 58-75, pour une discussion épistémologique de la bio-psychiatrie correspondant tout à fait à celle qu’on trouve dans La Quadrature du CERN. La bio-psychiatrie se prête plus facilement à une telle critique, autant par rapport aux aspects culturels que scientifiques.