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Jean-Jacques Burlamaqui invente la constitution moderne et le modèle du "balance of powers" (dans la traduction anglaise de ses écrits). Condorcet l'a sûrement lu. Il faut que je compare à Rousseau. Il était en quelque sorte l'antithèse de Puffendorf, qui tient aux catégories Aristotéliciens de stabilité (monarchie, aristocratie, politeia) et dédaigne la mixité, raison pour laquelle le Saint-Empire romain germanique le voulait loin et le roi de Suède l'avait acceuilli pour rédiger une histoire légitimant le royaume. Genevois dans un moment démocratique des années 30, la réalité républicaine lui est familière. Un de ses ancètres est  Francesco Burlamacchi " né le 27 septembre 1498 à Lucques et mort le 24 février 1548 à Milan est un homme politique et conspirateur lucquois du XVIe siècle ", qui avait vécu dans un moment machiavellien -- mais pas celui de Pocock -- c'est la rebellion armée contre le déspotisme que seulement un peuple prêt à mourir pour

À propos de votre  magnum opus Asie Centrale 300-800 , Paris, Les Belles Lettres, 2024. Cher Étienne de la Vaissière, J’ai méticuleusement lu toutes les pages de votre magnum opus, permettez-moi de vous écrire plus que trois paragraphes en réponse et de vous remettre une liste de onze fautes de frappes pour votre éditeur (plus bas). En lisant j’ai senti que l’auteur m’invite à me bâtir une fondation de ce champ d’étude « Asie centrale », dont il aimerait faire pousser des ailes, qu’il s’envole avec le lecteur, qu’il s’autonomise. Le fait d’omettre largement le sort du Cachemire dans les discussions des Huns et Alxons est plus difficile à comprendre, bien que délimiter précisément les régions d’ouest en est, ce choix, je l’interprète comme la volonté d’appliquer cette recherche historique à des enjeux de l’Asie centrale aujourd’hui. Ces enjeux géopolitiques, politiques, culturels actuels… il fallait les placer dans ce contexte de longue durée afin de permettre la compréhension d